Près de deux mois après le retrait des forces russes de la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, les autorités locales affirment avoir découvert des salles de torture dans un ancien quartier général de la police régionale. Des civils pro-Ukraine y étaient enfermés et torturés. Sévices corporels et sexuels y auraient été infligés. « Il existe suffisamment d'informations pour prouver que des personnes étaient détenues ici et que les Russes utilisaient l'électricité ou encore des masques à gaz en bloquant l’arrivée d’air pour les torturer. Les détenus étaient aussi privés de nourriture, de sommeil… et étaient violemment battus », détaille Andriy Kovanniy, chef des relations publiques de la Garde nationale ukrainienne.